Wednesday, March 31, 2010

Jour 1 : Orlando

Voici notre trajet de Richmond à Orlando :
Orlando, c’est une ville qui fourmille de parcs d’attractions. Parmi les plus connus, Universal Studios (avec très prochainement l'ouverture du parc d'attraction Harry Potter), Disney World, Busch Gardens, Sea World...
Manu et Emilie ont choisi Universal Studios. Enfin ils sont passés devant, parce que l’entrée coute un bras ! Jolie photo cela dit !

Avec Anna, on n’a pas pu résister à l’appel de Disney World.
Si vous pensez que Disneyland Paris c’est immense, sachez qu’à côté de Disney World c’est de la gnognotte. En France, on a 2 parcs, en Floride, ils en ont 5 :
- Magic Kingdom Park, similaire à celui qu'on a à Paris
- Epcot, avec des attraction futuristes, ainsi qu'un promenade à travers les pays du monde entier (ils ont une petite Tour Eiffel)
- Animal Kingdom Park, avec un "Safari"
- Hollywood Studios, similaire au second parc français
- Typhoon Lagoon, un parc d'attractions aquatique
Pour aller d’un parc à l’autre, il faut prendre sa voiture, c'est vraiment immense.
On a choisit Magic Kingdom, "where fairytale dreams can come true". Pour accéder au parc, il faut prendre soit un train soit un ferry. On a donc embarqué sur le ferry. C’est une façon bien sympathique de commencer la journée, et surtout un petit coup de fouet marin au visage ça nous a un peu réveillées.
Nous voici arrivée à Magic Kingdom !
Petite dance des princesses pour nous accueillir.
On a fait toutes les attractions qu’on voulait faire, ce qui est une bonne surprise, je pensais devoir faire 3 heures de queue pour chaque attraction.
Le parc est extrêmement similaire à Disneyland Paris. Il y a beaucoup d’attractions en commun.
Par contre le parc parisien est beaucoup plus grand, je dirais bien 3 fois la taille de celui-ci. Pour les attractions, il n’y a casiment que des attractions pour les enfants dans celui de Floride.
J’ai été particulièrement déçue par Space Mountain, qui est extra en France et pas super en Floride. Il est ouvert aux enfants, il n’y a aucun looping.
Pareil pour le train de la mine, et il n’y a même pas d’Indiana Jones ! En gros pour les sensations, c’est pas le top.
Ils n’ont pas le labyrinthe d’Alice, et on ne peut pas entrer dans le château.
Par contre, niveau décor, on retrouve parfaitement la magie de Disney !
La maison hantée est plus longue et plus impressionnante qu’en France.
Une boutique de bonbons, le paradis, j’ai cru que j’allais tourner de l’œil.
Et pour finir, la parade, mythique !
Il est déjà temps de quitter Orlando pour Miami, c’était une super journée !

Spring Break !

Du 5 au 15 mars, ça a été le Spring Break, les vacances de printemps quoi ! Le Spring Break, c’est l’occasion pour certains étudiants de rentrer chez leurs parents, mais pour la majorité (petits ingrats) c’est l’occasion de passer 10 jours à faire la fête. Direction le sud pour la plupart, en particulier la Floride, voire même le Mexique.

Dans une optique strictement sociologique d’observation des us et coutumes de ces jeunes américains, j’ai décidé de partir en road trip à travers toute la Floride.

On a roulé toute la nuit de vendredi soir 20h jusque samedi au petit matin. On a traversé 5 Etats ! On a fait des pauses pipi et m&m’s dans des stations d’essences franchement flippantes. Après avoir regardé tous ces films où le caissier se fait braquer jpeux vous dire que c’est pas rassurant du se retrouver dans ces bleds paumés au bord de l’autoroute. Mais bon, tout ça, c’est dans la tête !

Enfin, après des heures de routes et une bonne heure et demie de sommeil, je me réveille. Il fait jour. Sur le bord de la route défilent des palmiers, pas de doute, on est en Floride !

Premier arrêt de la matinée, la station service, qui crie bienvenue en Floride.

Il fait super beau et déjà chaud. Je sens que j’ai bien fait de préférer la Floride à New York.

Tuesday, March 30, 2010

Laissez les bons temps rouler

Le titre ci-dessus, c'est le sloggan de Mardi Gras et plus généralement de la Nouvelle Orléans aux Etats-Unis. C'est la traduction littérale, que les américains pensent correcte, de "Let the good times roll". En gros ça veut dire "Que la fête commence", mais on ne va pas les vexer hein.
De toute façon vous allez le constater, Mardi Gras ici, c'est plein d'incohérences dues aux mélanges de cultures et aux évolutions d'une coutume.
Bon au moins ce qui coïncide c'est la date, c'est tombé mardi 16 février cette année, encore qu'à la Nouvelle Orléans, capitale de Mardi Gras au Etats-Unis, ça dure un mois. La ville est en fête constamment, c'est une des choses à faire dans sa vie apparemment. On avait prévu d'y aller mais c'est tout de même à 16 heures de voiture, donc 32 heures aller-retour, juste pour un weekend, ça m'a calmée.
Bref, j' arrive en cours ce fameux 16 février, et là la prof débarque avec un "King's Cake". Première incohérence. King's cake c'est la galette des rois si on traduit, or en France la galette des rois on la mange début janvier, un peu avant l'Epiphanie, justement pour la célébrer. Bon. Pas de crêpes pour mardi gras, une galette des rois, très bien.
Et la je vois la tronche du gâteau :
Une couronne à moitié feuilletée/briochée recouverte de glaçage et parsemée de sucre coloré. Ma prof n'a pas cette tête, m'enfin tout de même à dix heures du matin se faire tendre un bout de ce gâteau c'est pas facile. "Héhéhé thanks, but I just had breakfast !" Ca compte pas. Bon juste un petit bout alors...
Comme ça à première vue vous devez vous dire que ça n'a rien à voir avec la galette des rois. Et ben si. A l'intérieur il y a de la frangipane, et, cachée, une fève. Sauf que la fève, c'est ni un sou en or ni une figure en porcelaine comme ça se faisait à l'époque, encore moins une figurine Disney comme ça se fait aujourd'hui, c'est, invariablement, un bébé tout nu en plastique. Les favophiles (haha, ne jamais manquer l'occasion de briller en société avec un mot rare) doivent être bien tristes ici.
Pour les couleurs, il s'agit des couleurs emblématiques de Mardi Gras à la Nouvelle Orléans. Tous le monde portait ces fameux colliers de perles (beads) violets, verts et jaunes. A la Nouvelle Orléans, le principe, c'est qu'en échange d'un collier les femmes montrent leurs seins. Véridique. Le pire c'est que là où c'est le plus commun c'est à Bourbon Street, dans le quartier français !

L'après-midi, le Club Français a organisé un goûter de Mardi Gras.
Le Club Français, c'est un groupe d'étudiants du campus qui, allez savoir pourquoi, sont passionnés par le français. En France, le Français, ça évoque un beauf devant le 13 heures de Jean Pierre Pernaut qui regarde un reportage d'actualité sur la production de charentaises. Aux Etats-Unis, le Français, c'est chic, c'est raffiné, c'est intelligent. Dès qu'ils nous entendent parler, les gens pensent réellement que ce qu'on dit, c'est intelligent.
C'est pour ça que j'aime le club Français. Quand j'ouvre la bouche pour parler, ils me regardent comme on ne m'a jamais regardé. L'admiration se lit dans leurs yeux. Dire n'importe quoi et avoir l'air d'une star, ça flatte l'égo !
Malheureusement toujours pas de crêpes à l'horizon, mais des cupcakes et encore ce King's cake multicolore.
Petit atelier de création de masques...
Et super exclu, je vous présente enfin Emily, ma colloc ! Elle est trop sympa ! Elle va étudier à Lille l'année prochaine la petite veinarde (nan jdéconne).

Maintenant que mon ordi est réparé, attendez-vous voir très bientôt les photos de mon Spring Break en Floride ! Je vais vous faire rêver comptez là-dessus !

Tuesday, March 16, 2010

Jamestown

La ville de Pocahontas (la vraie) !
Jamestown se situe juste à côté de Williamsburg. C'est un village qui a été fondé le 14 mai 1607 sur une île de la rive gauche de la James River, située à une cinquantaine de kilomètres de la baie de Chesapeake. Il s'agissait de la première colonie britannique permanente sur le continent américain. Le cours d'eau et la ville tirent leur nom de Jacques Ier d'Angleterre qui venait de monter sur le trône.
On a visité un ancien campement indien ainsi qu'une partie de ce premier village colon.
Les deux communautés vivaient à quelques mètres l'une de l'autre. Les indiens ne voyaient pas d'un bon oeil l'arrivée de ces étrangers. Quand aux colons, ils avaient assez peur d'eux, réciproquement. L'entente n'était pas franchement cordiale.
Voici un gus déguisé en indien. Il a fait le feu tout seul et faisait bouillir un petit potage traditionnel. Détail très chic pour cette saison : la tête de loup qui pendouille derrière l'épaule.
Les guides !
Nous voici dans une maison typique, tranquillement assis sur des peaux de bêtes.
Voici un des répliques des trois navires (Susan Constant, Godspeed, Discovery) commandés par le capitaine John Smith avec 104 hommes à leurs bord, qui sont arrivés à Jamestown le 14 mai 1607.
On se plaint de la longueur du vol en avion, mais je peux vous dire qu'à l'époque ça ne mettait pas huit heures pour arriver au Nouveau Monde !
Et maintenant un scoop : Disney nous ment. John Smith n'était pas l'amoureux de Pocahontas. Il s'agissait d'un autre colon, John Rolfe, qui a fait fortune dans l'industrie du tabac et qui est arrivé 5 ans plus tard. Il s'est marié en 1615 avec Pocahontas, fille de Wahunsenacawh, le chef de la confédération Powhatan. S'en est suivi une courte accalmie au sein des relations entre indiens et colons.